Une lettre pour un père...

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/09/2012

Frédérique s'était assise à la table ronde qui formait le centre de ce qu'elle appelait la salle du trône. Des chandelles et des assiettes sales formaient sa table. Un papier comme à son habitude pour tenter une nouvelle fois d'écrire une lettre à son père. Encore un échec, la page blanche. Un soupire puis deux. Elle se retourna pour voir si elle était toujours seule. Léo était parti cherché plus de vêtements pour la nuit. Une partie ne serait pas pour la famille D'Orléans. L'indigène qu'elle protégeait avait le droit à mieux qu'une simple chambre sale, froide et vide.

« En date du...

La médecin resta bouche bée. Elle ne se souvenait même plus de la date d'aujourd'hui. Elle déposa de nouveau son crayon regardant par dessus son épaule, une sûreté de plus. Sans le savoir, elle reprit sa plume pour continuer. Mais se penchant sur la feuille elle dit tout haut;

- Léo, tu es revenu?

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/09/2012

Frédérique n'entendit personne, ce n'était que le vent qui jouait encore avec les décorations. Elle réfléchit un peu avant de reprendre ses écris pour le paternel.

« En date du 12e jour du mois de septembre de l'an 152,

C'est depuis un grand village fraîchement dépeuplé de leur habitant d'origine, que je prends le temps de vous mettre au courant de la condition de la famille. Commençons par les bonnes nouvelles, Léo et Hector sont toujours en vie. ...

Elle regarda ce qu'elle avait de fait et se dit qu'avec un tel début elle pouvait bien décevoir son père. Soupirant, ce n'était pas les bonne nouvelles qui pleuvaient. L'aînée relaissa le crayon tomber pour se lever, coinça la feuille pour qu'elle reste en place et ranger les restant du dernier repas. Elle avait préparé des surplus pour l'autre. Il ne devait pas mourir de faim quand même. Elle alla lui porter sans détour, faisant attention à ce que personne ne soit là en même temps. Ce ne fut pas si long, qu'elle revint devant la table, sa tâche de plus vieille n'avait pas disparu par magie malheureusement.

Brise froide qui souffle alors que l’automne s’amorce lentement mais surement. Toute cette histoire ne faisait que commencer et avec l’hiver qui approchaient les risque grandissait, bientôt le travail pleuvrait pour ceux dont la profession est de soigner les mots du corps. Le vent froid du nord apporta avec lui un jeune homme aux traits des plus fatiguer, le froid l’avait poussé à chercher refuge dans un lieu qui lui semblait isoler mais pourtant au chaud. Son visage était froid, ses yeux rougis cerné de fatigue. Il portait sa cape noir habituel mais une fois à l’intérieur il fit vite de retiré la capuche. Le jeune médecin vint donc s’installer à la table voyant que la femme écrivait il se disait qu’il pourrait commencer une conversation.

-Je vois que vous semblez occupé, recherche de médecine ou…sujet personnel ?

Ces dernier mots sonnèrent plus froid que les autres, comme si le sujet lui rappelait de mauvais souvenir.

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/09/2012

Frédérique releva la tête vers le scientifique congelé pour y découvrir un "collègue" de l'expédition. Sans hésitation, elle répondit avant de se regarder de nouveau son papier.

- Ni l'un ni l'autre. Ce n'est qu'une lettre à un supérieur. La hiérarchie oblige.

Elle savait qu'elle devrait la recommencer avant de pouvoir envoyer quoi que se soit. D'un petit soupire, elle releva les yeux vers Mathias pour engager la discussion.

- Je crains beaucoup avoir manqué à mes devoirs depuis que nous sommes partis, et je n'ai pas encore terminé aucun des rapports que je voulais donner à Cartage. J'imagine que ce doit être le voyage qui me déboussole.

Êtes-vous venu chercher quelque chose en particulier? Une nouvelle maladie sur laquelle vous vouliez travailler?

Mathias eu un petit sourire à la mention de la hiérarchie, il n’avait jamais vraiment connus ce genre de détails pour l’instant, il y aurait bien sûr son mémoire à écrire…un jour, mais cela ne l’embêtais pas.

-Je cherchais simplement un endroit isoler et à l’abri du froid, fort heureusement pour nous aucune nouvelle maladie, des cas de rhume commencent, quelque problème pulmonaire ici et là. Quelque infecté encore toucher par la grotte aux champignons, rien de bien grave pour l’instant…si l’on ne compte pas les mort-vivant à nos portes ou cette sombre présence qui commence à émaner de la forêt…

Il fit une petite pose et sortie sont journal de recherche contemplant ses recherches lentement y cherchant comme une inspiration.

-Ce voyage a couté cher…autant économiquement parlant…qu’en vie humaine. Il est normal qu’il déboussole tous et chacun à sa façon. Pourtant si J’aurais un conseil à vous donner, ce serais de faite vos rapport le plus rapidement portant s’Ils portent une si grande importance. Avec tous ce qui nous entoure et l’hiver à nos portes cela pourrais bien même être la dernière fois que nous communiquons avec l’extérieur pour longtemps.

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/09/2012

- Je fais de mon mieux, mais en marche, il n'y a pas de temps pour réussir une lettre comprenant tout. Encore que je ne croyais pas réellement aux morts qui bougent, alors expliquer l'attaque à quelqu'un d'autre, je ne me croirais pas moi-même.

Aussi, en tant que médecin le plus haut gradé de l'avant garde, je me dois de maintenir nos hommes d'Harmock en vie avant de faire part de fiction comme on a vécu. Et si je ne serais pas "aidée" par des boulets plus encombrant que d'autres choses, ce serait nettement plus facile aussi.

Frédérique regarda le petit livre que tenait Mathias sans plus d'intérêt. Elle soupira suite à ce qu'elle avait constaté. La D'Orléans relança sur un autre espoir.

- J'ai peur que l'hiver ici soit extrêmement plus froide si on compare à notre sud bien aimé. Il faudra se prépare beaucoup plus qu'à l'habitude et faire des provisions, car on ne sait combien de temps tout cela va durer, après tout... J'espère que la tête sera à l'écoute de ce futur problème.

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 10/09/2012

Des pas se firent entendre derrière les deux médecins. Léo D'Orléans revenait avec les tissus, parfois en forme de vêtements, et parfois en forme de couvertures. Il figea un moment à l'entrée de la salle du trône, craignant un moment que ce ne soit un priant d'Espio, de noir vêtu, qui se serait approcher de sa soeur durant son court départ. Rassuré devant un Mathias qu'il reconnu, le cadet d'Orléans les rejoint sur la table ronde.

- Voilà, de quoi réchauffer des membres durant un bon moment. Salut Mathias, et hum, pour l'hiver, on va commencer par survivre avec les incapables et les traîtres, et ensuite on va pouvoir penser à ça. De toute manière, l'expédition ne semble pas pressé de quitter ce village-ci.

Mathias eu un petit rictus quand il y eu la mention des incapable et des traitre. Même sans nommer de nom il était évidant qu’Il s’agissait des deux médecins boulet et des priants d’Espio. Ils seraient effectivement un problème à venir plus tard. Pourtant, ils n’étaient même pas encore les pires.

-Ça c’est si les mort-vivants ne nous attaquent pas avant. Une nécropole, selon les légendes, peut contenir des Millier de mort, comme une grande ville. S’ils lancent une attaque massive, spécialement pendant l’hiver, même l’Oméga ne pourra jamais les contenir. Sans parlé que nous devrons bientôt faire les provisions de ce qu’il nous reste, y compris les quelque plantes naturel que nous pourrons conserver pour l’hiver. Les Écorces d’arbres ne seront pas un problème, par contre, les feuilles, les fougères et ce genre de plantes vivace seront plus dure à trouver.

Nombre de messages : 116 Date d'inscription : 05/09/2012

En écoutant son frère, Frédérique eut un sourire en coin. Les difficultés qui s'annonçaient avaient tendance à décourager les gens, mais c'était une promesse de défis aussi.

- Les séchés ne devraient pas être difficile tant qu'on prend le temps de le faire. Chasser ne devrait pas trop être difficile ici, si on met des gens là dessus aussi. Faire boucherie sera un jeu d'enfant et sécher tout cela encore sera correcte. Il faudra cumuler les patates et si on peut trouver des plantes de céréales, on pourrait en faire des réserve aussi.

C'est pas compliqué, faut juste le faire. Et ça ne se fera pas tout seul. Mais! C'est sur qu'à toujours se plaindre des autres, on ne fera pas le stricte nécessaire pour y arriver. On doit faire face à quelque chose d'intense, maintenant, les gens vont vouloir intensément mettre la faute sur tous les autres, sauf eux.

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